Le debrief

Salut,
J+1 du marathon. Le WE a été à la hauteur des espérances. On en reparlera encore dans quelques années. 10 finisher + 1 Gérard chatenay Majax

La météo
- On a couru sous un temps exceptionnel. Dommage qu'il n'ait pas fait le même temps le samedi pour se donner une indication.
A refaire, je partirai avec des manches courtes plutôt que manches longues.

Le parcours
Rien à dire, la 2ème partie de course est assez difficile : le passage des trémies et les quelques faux plat m'ont paru être des cols hors catégorie. On y laisse pas mal d’énergie.

KM30
Un article racontait que le marathon commençait KM30. C'est vrai. C'est à ce moment que les temps au kilomètre chutent et qu'il faut savoir souffrir et aller puiser au bout de ses forces
C'est aussi parce qu'il faut parcourir ces 12 derniers km que cette expérience est inoubliable.

La préparation
12 semaines de préparation spécifique c'est très long. Dur de garder de la fraîcheur mentale et physique aussi longtemps.
La saison prochaine, je pense que je ferai une préparation raccourcie démarrant un peu plus tard en janvier.
Je suis content tout de même d'avoir perdu pas mal de poids pendant cette période.

Ma performance
J'ai beau me dire que c'est quand même très bien d'avoir été au bout malgré les nausées et vomissements mais j'ai encore à J+1 du mal à évacuer la déception. Je me dit que les gels, pourtant testés, ne sont pas complètement étrangers à cette situation. Il faudra faire plus attention à l'avenir.
Ma très mauvaise nuit du samedi à dimanche me fait également penser que cela s'est également joué dans la tête. J'ai surement joué le match avant de l'avoir disputé, au moins partiellement.
Je reviendrai plus fort !

Le podium
Un super podium.
Peyrao tu peux être très fier de toi. Outsider dans beaucoup de prono il envoie un signal à la concurrence en battant son record
Loube niveau ligue des Champions. En phase avec son programme. Encore quelques minutes à grappiller
Rickash complète bien le podium. Je ne doute pas que tu sois un peu déçu par le chrono. Une grosse marge de progression. Il n'empêche Rubinho était très fier sur le parcours
Big up à Toutinix qui se met dans les pas de Paula Radcliffe. La marge de progression est énorme. Je reste très fier.
Fred Dass : Le jour où tu pourras faire une préparation complète tu joueras la première place.
Faï : Dans le clan des déçus à ce que j'ai pu voir. L'année prochaine on ira sur un parcours plat pour exploser nos records. Il ne faut pas perdre la foi. Comme le signalait maitre Peyrao, on progresse jusqu'à 55 ans dans cette discipline
Fred B. : Un bon premier marathon. Comme d'autres la gestion de la 2ème partie de course a été plus difficile.
Jérôme S. : Encore un petit effort et la barre des 4h sera franchie. Il ne manquait pas grand chose.
Max : 4h25 pour un premier marathon le tout en changeant de boulot et d'appart c'est extra.

Big up à Chatenay officiellement classé et à Coq qui a poussé Loube dans les derniers km. L'année prochaine faudra en être.

Globalement et sauf exceptions, c'est plutôt une bonne chose que les temps soient en deçà des espérances. Cela nous permettra, une fois l'événement digéré, de se fixer de nouveaux objectifs plus élevés et d'avoir envie d'y retourner.

Et vous, quel bilan tirez vous de votre course à J+1?

Déception toujours aussi importante à J+1, pour autant je n'ai pas grand chose à me reprocher dans la gestion de course.

Comme me l'ont fait remarquer 2 potes du boulot stars de la distance : les impondérables, c'est ce qui fait la magie du marathon.
Pour l'anecdote, l'un a fait 2h58 "sans préparation et avec 8kg de trop", en me précisant en toute sincérité, "même au top, je n'ai jamais pu faire mieux que 2h40"; quant à l'autre, il était encore plus frustré que moi malgré ses 2h52 : "je visais 2h48, mais j'ai couru les 2/3 de la course avec une tendinite à chaque talon, ce sont les aléas, ça pousse à l'humilité."
Ca m'a quand même fait voir les choses sous une autre perspective, et je commence doucettement à passer du statut "plus jamais ça" à un mode "quelle préparation / quelle gestion de course pour améliorer ma perf"...

quoiqu'il en soit, aujourd'hui, je me maudis de ne pas m'être étiré, et crains pour demain (le fameux J+2).

bravo à tous, avec mentions spéciales à Bruno et Hélène pour leur perf, et Julien et Max pour leur courage.
et merci surtout à Hélène & Julio qui nous ont bichonné comme des patachons tout le weekend.

Salut les salopardos,

A J+1, le debrief :
- 5 minutes 23 me séparent au final d'un 12 juillet pers
- je prends conscience que faire 2h47 au 30 c'est top, mais que je l'ai payé très très cher au final. Mes derniers kils ont ressemblé à une fin de saison de l'OL
- 3 records perso sont tombés depuis 2 mois, mon meilleur 20 kils (-5 mns), mon meilleur 30 (-12 mns) et mon meilleur marathon (-13 mns).
- j'ai eu la chance de tenir le rythme d'Hélène pendant 10 bornes. Comme en cabinet d'audit on aura eu le même démarrage, puis ça s'est compliqué. En tout cas bravissimo
- tres déçu par l'organisation du marathon au final : distribuer un t-shirt vert à l'arrivée : inadmissible
- jambes lourdes, bonne sieste dans le tgv, en attendant le coup de pompe du milieu de semaine
- Je commence à me dire que je suis à 364 jours du prochain marathon, c'est bon signe

Encore merci pour ce week-end Julio, un festival de "souvenirs heureux"

besos

j

Hello les runners !
J+1 de l'euphorie pour moi. Masse de taf mais j'ai quand même réussi à trouver le temps de faire ma crâneuse au bureau. 0 modestie, suis limite arrivée avec ma médaille sur ma robe ce matin...
Je me rends compte rétrospectivement à quel point je n'ai parlé que de ça pendant plus de 5 mois (depuis l'inscription) et que d'avoir mobilisé tout le monde autour de moi, ça m'a vraiment porté.
Évident aussi que la préparation avec Papy, c'était top. Sortir à 2 par les petits matins froids d'hiver, c'est quand même beaucoup plus sympa. Et puis, les encouragements constants, ça aide... J'avais vraiment pas le mental.
Je me dis en vous entendant depuis hier que j'ai vraiment eu de la chance, parce qu'hormis une dernière demi-heure pénible, j'ai quand même pas l'impression d'avoir vécu un enfer... Une bonne chose d'ailleurs parce que je sais que je n'aurais jamais pu me l'imposer. La poursuite de Julot en dépit de ses vomissements, c'est tout simplement de la science fiction pour moi... Ravie d'avoir partage la course avec mes partenaires successifs : Jérôme S, Rocketer, mon collègue et Tonio la Machine qui a tout simplement été énorme sur les 5 derniers ("on continue à soigner le chrono, ma grande", "comme à l'entraînement", "on rentre à la maison, la", "on lâche rien"). On aurait dit Loubette aux 20 km de Paris. C'est même pas que ça aide, c'est juste décisif.
Et puis surtout, j'ai adoré faire partie du groupe pendant ces 3 mois, même si j'ai parfois boycotté le forum pour cause de sur-stress avec vos séances de malades mentaux, je me suis surtout beaucoup marrée en lisant vos posts.
Et puis évidemment, feu d'artifice ce week-end de vous voir tous à la maison. Au fait, pourquoi déjà on part plus tous ensemble en vacances ???
Pour la suite, j'ai déjà le semi du Mont Saint-Michel dans un mois dans le radar et l'inscription validée aujourd'hui pour Papy et moi aux 20 kil en octobre pour accompagner Flore et Loubette.

A J+2 et après une nuit forézienne de qualité (coucher à 21 heures hier soir), je suis toujours aussi fiero d'avoir vécu cette formidable aventure.
C'est vraiment beau que tout le monde n'ait rien lâché pendant la préparation et réussi à aller au bout malgré les différents obstacles rencontrés. Merci au julio pour ces incessants encouragements ou attentions pour maintenir le cap des salopardos. Merci également à coach Joey Starr pour nous avoir boosté avant le départ avec max.
Avec du recul, nos performances sont assez exceptionnelles quand on sait que la plupart découvrait le marathon et que la moitié des participants de dimanche dépassent les 4h15 voire plus.
Au niveau personnel, c'est vraiment grisant d'avoir été au bout de soi-même après le passage du wall. C'est pas tous les jours que l'on a ce genre de sensations.
Là maintenant, je ne sais pas si j'ai envie d'en remettre une couche. Je suis surtout excité à l'idée de retrouver les bons vieux sentiers du pilat avec des températures printanières...

A très bientôt pour de prochaines aventures..genre un petit week-end maconnais à la cool plus basé sur un concept barbec et pinard que sur le résultat sportif.

Salut les amis, débrief sur le modèle de Julio, à l’initiative de cette formidable aventure. Au même titre que la Matourine, je ne suis pas près de l’oublier et comme le souligne Ricouille, ce WE restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Avec pudeur, j’avoue même que ces moments rares partagés entre amis m’aident beaucoup lorsque je connais des moments de vie moins enthousiasmants. Merci les amis.

La météo
Conditions idéales, aucune sensation de froid au départ, du soleil tout le long. Pour autant, je ne regrette pas le choix du tee-shirt damart manches longues et des gants (merci Fred) sans lesquels j’aurais été en difficulté à certains moments (vent léger, ombre et fatigue qui génère chez moi une sensation de froid importante).

Le parcours / l’organisation

Pour un tel nombre de participants j’ai trouvé l’organisation exceptionnelle, notamment au départ. Pouvoir démarrer à 12km/h dans 1 sas à 3h45 ça reste une prouesse. A l’arrivée, ça reste quand même du très haut niveau pour évacuer les marathoniens même si on a pas la possibilité de revenir en arrière pour voir les copains arriver. Au niveau dotations, c’est vrai que l’organisation pourrait faire 1 effort pour 1 cadeau sympa. J’ai par contre adoré la couleur du tee-shirt (très à la mode sur la dernière année au glissant). Sur ce point, je profite de la déception de Jérôme : merci encore pour ton don, tu vas faire un autre stéphanois heureux.

Niveau parcours, j’ai adoré le Paris intra-muros et me suis nourri des encouragements du public (féminin). (Pour Fai) Encore fallait-il « flirter » avec les barrières, et duper le public tel 1 Djedge feintant la souffrance…Au fait, avait-il vraiment besoin de se forcer ?
J’ai beaucoup moins aimé les pavés, le bois de Boulogne et l’arrivée que j’ai trouvée impersonnelle. Sans compter la sensation de courir sur du faux plat les ¾ du parcours.

KM30
Lors de mes 2 précédents marathons, je n’avais jamais ressenti le fameux mur du 30ème mais plutôt de grosses difficultés à partir du 35ème.
Pour cette édition, c’est clairement au 30 ème que la souffrance a atteint son paroxysme.
Je ne dirai plus jamais que le mur n’existe pas. C’est clairement à ce moment-là que l’allure a commencé à baisser sensiblement

La préparation
Rien à me reprocher et notamment le fait d’avoir démarré+ tardivement. Je ne suis plus capable mentalement de m’entrainer 3 mois l’hiver. Bravo à tous ceux qui ont su le faire.
Au final, très satisfait de ma prépa 7 semaines entrecoupée néanmoins de quelques ratés sur le programme (semaine ski et semaine Valencia).
Le gros couac c’est l’abondance de red wine et le coccyx en miette suite à la chute éthylique à Valencia. Séjour qui a occasionné 2 semaines de souffrance et de stress avant le marathon. Je pense néanmoins qu’il a permis de générer une forme de fraicheur mentale après le gros de la prépa.

Ma performance
Avec le recul et l’humilité qui s’imposent dans ce sport, je la qualifie d’exceptionnelle.
Malgré les moments difficiles / au coccyx et l’avis du généraliste à J-10, j’ai toujours gardé en mon fort intérieur un petit espoir pour la gagne, me basant sur l’expérience, une préparation très honnête et la capacité à me faire mal.
Néanmoins, j’avais pleinement conscience de la très forte concurrence et évaluais très clairement Eric au-dessus de tout le monde (intrinsèquement). Je pensais que Ricouille et Fai étaient mes principaux adversaires par rapport à leur préparation. Je voyais Loubette très légèrement en dessous en raison de son manque de fractionné lors de la préparation. Je savais les 2 Freds en embuscade à la moindre défaillance.
Les pronostics me plaçant 4ème alors même que je n’avais pas démarré la préparation et lorsque rapidement j’annonçais sur le forum 1 objectif de 3h35 ont clairement titillé mon orgueil…

Le classement
Un avis très amical, mais volontairement sans concession pour les progrès futurs.

Loube : Félicitations. 1 temps excellent pour un 1er marathon (avec néanmoins l’aide de Jean-Claude) qui aurait été difficilement homologué si tu avais battu 1 salopard à 2 minutes près.
Au regard de ton potentiel, tu n’as pas besoin d’aide.
Objectif futur : 1h30 au regard de tes qualités physiques : « aucune douleur aux genoux, aux mollets, ni aux cuisses excepté une fatigue générale ». Pour moi, 1 phrase d’extra-terrestre après 1 marathon qui fera à jamais de Loubette 1 concurrent très sérieux.

Rickash : un temps honorable pour un 1er marathon mais décevant au regard de tes qualités intrinsèques et de ta préparation. En plus de ton potentiel, j’étais persuadé que ton mental permettrait d’aller chercher la 1ère place. Tu as dû cependant prendre beaucoup de plaisir avec ta petite famille réunie à Paris. Cela n’a pas de prix.
Objectif futur : 1h30 au regard de tes qualités intrinsèques.

Helene, alias Helena Toutinixradcliffe : la plus grosse perf du WE. Au-delà de la performance je crois qu’on ne se rend pas compte du potentiel. Quasiment aucune douleur en course et aucune courbature à J+1. Une extra-terrestre. Hélène, j’ai envie de te dire bienvenue chez les Beaufs et ne perd pas ta féminité (tu étais très jolie lundi matin avec ta jolie robe). Tu as dû envoyer grave au boulot. Je comprends Julio qui est très fier de toi.

Fred Dass : solide. Je rejoins l’avis du Rocketer : «le jour où tu pourras faire une préparation complète tu joueras la première place ». Je suis très bien placé pour en témoigner pour avoir plus que souffert à tes cotés lors de nos séances communes. Comme je te le dis souvent, tu as 1 potentiel énorme. Tu n’es pas stéphanois pour rien.

Faï : je vais être dur mais surement parce que j’attends beaucoup plus de toi.
Une fois encore, la photo d’après course ne parvient pas à masquer ton immense déception. Je vais « titiller » ton orgueil mais je suis sûr que tout le monde s’est pris 1 énorme fou rire en voyant ta mine décomposée !
Je la comprends et la partage. J’avais de gros espoirs en toi et ai encore du mal à comprendre ce qu’il faut bien appeler un échec.
Je reste intimement persuadé qu’un jour tu termineras devant tu le monde (on apprend énormément de ses échecs en compétition). Pas en raison de tes qualités intrinsèques mais par ta capacité de travail et ta rigueur (1 peu comme moi).
Ta préparation intense dans un contexte que j’imagine compliqué (en raison ton éloignement familial) vaut pour moi tous les records et te servira dans le futur.
Cependant, il faut bien avouer que tu dois travailler ton mental.
Un conseil : va battre 1 record dans ton coin sans en parler à personne et sans la présence du moindre beauf. Tu retrouveras ainsi la confiance.
Je ne te mets plus aucun objectif pour le futur.

Fredinho : mon lapin, quand je me rappelle quelques mois en arrière ton aversion à courir plus de 15 km, je prends conscience de ta performance. Je suis désormais convaincu par ton potentiel. Tu es à la base 1 des plus sportifs de nous tous.
Objectif futur : moins de 1h35, en embuscade pour le trio de tête et 1 des plus grosses progressions…

Julio : convaincu que tu reviendras beau coup + fort. Ta préparation vaut évidemment beaucoup plus que ton temps réel. Ta déception est légitime. Au prochain marathon, tu passes sous les 3h50, c’est une certitude.
Le partage de ton émotion après course, ton implication pour tous nous fédérer, ton accueil avec Hélène méritent la 1ère place. Merci.

Jérôme : tu exploses ton record mais tu as manifesté une légère déception. Que peux-tu te reprocher néanmoins ??? Tu es parti vite, tu as fait preuve d’audace, tu as couru en famille et pris du plaisir. Le bonheur ! Au prochain marathon tu exploses à nouveau ton record !

Max : tout simplement chapeau pour être désormais 1 marathonien. Qui aurait parié là-dessus 1 an en arrière ??? Sans compter le contexte immobilier et professionnel depuis le début d’année…Une sacré perf au final. Les valeurs stéphanoises t’accompagnent.

Djedge et Jean-Claude :

Jean-Claude : l’inconnue sur une telle épreuve. Si tu mets autant d’abnégation que lors de tes encouragements et de lutte contre les moqueries qui ont accompagné la rénovation de ton appart, tu rentres dans le top five, easy…
Encore merci pour ta présence au 28ème et ta main au cul. Mariage pour tous.

Jérôme : il est grand temps que tu sois 1 marathonien. Oublie tes petites blessures, sois des nôtres, et nous aurons immense plaisir à t’écouter après course ;



Et maintenant ?

Laissons passer 1 peu de temps. On peut tout imaginer et tout organiser.
A l’instant présent, j’ai davantage envie d’une épreuve - compliquée qui nous réunira tous pour 1 WE plaisir…

J+2 et toujours le marathon plein la tête... très agréablement surpris par ma récupération : pas de grosses douleurs, juste des courbatures qui sont déjà moins fortes qu'hier ...ce qui fait que je n'arrête pas de me dire que j'aurai peut etre pu donner encore un peu plus ?? Du coup quasi certain de vouloir remettre ça ...
Super expérience de vivre ça tous ensemble : ça restera gravé à jamais !! Je ne m'étendrai pas davantage, tout ayant déjà été dit et décrit de fort belle façon.
Maintenant place au soleil, aux grillades, au red wine, au white wine, au rosado wine ...
La bi-bise

Salut les filles,

Tout a été dit ou presque sur ce week-end d'exception qui restera à jamais gravé dans notre histoire collective.
Encore une fois merci à Julien d'avoir su réunir ce parterre de beaufs pour cet événement unique.

Il est interdit d'avoir une quelconque déception, on peut mégoter sur les temps, les places, on est devenus des marathoniens les mecs(sans oublier l'exceptionnelle Hélène), c'est un truc de fou!!
La distance ultime, mythique!! si on nous avait dit ça il y a 6 mois.
Notre aventure collective est fabuleuse, nous avons réussi quelque chose de rare...
Et puis s'il faut parler des résultats, pour la plupart sur un 1er marathon, la qualité de notre préparation, de nos temps, c'est du pur délire.

Personnellement, le plaisir est total parce que j'ai fait exactement la course que j'espérai jusqu'au 30km.
Après c'était l'inconnu, cela a été très très très dur, mais je n'ai pas lâché (merci Jeanc).
Je n'aurais jamais pensé que cette préparation et cette course seraient une telle aventure, que j'en apprendrais autant sur moi, que je mettrais autant d'implication, que je découvrirais des sensations physiques, mentales si nouvelles, que l'émotion serait si intense à l'arrivée.
Seule la dimension collective de notre aventure a permis ce qui m'apparaît aujourd'hui comme un exploit.
Je me rend compte aujourd'hui que chaque sortie pendant la préparation, soir d'hiver, dimanche enneigé, matin pluvieux... n'était pas individuelle mais que vous m'avez tous accompagné à chaque fois... c'est énorme!!

J'arrête dans le pathos on dirait du Guillaume Canet....
Merci à tous, Merci Julio (encore!!)
A très vite
Je vous aime